Le Chevalier Hubert dans: Une étrange affaire de petit pois

Mais me direz-vous, quel est ce titre étrange ? On s’en doute qu’a la fin, le chevalier Hubert va résoudre une affaire de petit poids qu’ai une équation vach’ment balaise ; alors quoi ?
Ben c’est comme dans un film américain, on sait comment ça va se finir, mais on veut savoir comment il a fait pour que ça se finisse comme ça, autrement dit, comment résoudra t-il cette fameuse affaire de petit poid ? Vous allez voir, voici comment cela commença …


1er chapitre : Y’en avait marre de manger des pizzas

Le chevalier Hubert était censé être au régime, mais bon, y’en avait marre de manger des pizzas et des Mac do, non, fallait être classe, ça faisait six jours qu’ils étaient ensemble avec Midinette, fallait pas louper le coche, non, à un moment fallait l’amener au restaurant, une femme ça aime changer, et lui offrir tout le temps des fleures, c’est relou mais bon, l’amour c’est ça, l’amour, on pourrait dire c’est un paquet d’ions positifs rempli de bonheur.

Ils avaient déménagé dans une cabane au milieu de la forêt car Hubert ne supportait pas le bruit. Le restaurant ça l’arrangeait pas trop, car aujourd’hui il était un peu à sec, mais bon, il allait fouiller au fond de ses poches, chuis sûr que ça l’fairait !

Alors, car fallait parler un peu, comme un bon vieux couple de six jours. Bref, en bon gentleman, il ouvrit la bouche : « chérie, que veux-tu ?
- un truc pas trop gras, je suis au régime.
- Mais ma chérie, comment peux-tu dire ça, c’est simple, commandons un plat de petit poids sans beurre.
- Tu n’y penses pas mon chérie, moi j’ai un rang à tenir ; des petit poids !
- Mais ma chérie – en six jours, ils étaient déjà très intime – arrête de me prendre le choux !
- Ecoute je t’ai déjà dit que je n’aimais pas les choux ! »

Depuis que Midinette sortait avec le chevalier Hubert, elle avait la grosse tête, elle grossissait de jours en jours, fallait qu’elle arrête, c’était Madame chevalier Hubert, attention ! Mais bon, on le laissait tranquille le plus possible, car tout le monde il savait que le chevalier Hubert était un sage.


2ème chapitre : Un léger déséquilibre

Hubert, certes était super sage, donc comme il aimait Midinette, il lui avait montrer son handicape en l’amenant, la veille, à la patinoire, et y’avait pas meilleure preuve d’amour que de se montrer tel qu’on était (Non, le Chevalier Hubert n’est pas handicapé, c’est une blague ! Quoi, un héros handicapé ? Ce n’est pas possible ! …)

Il l’avait amené, hier, car tous les jours fallait trouver un moyen de se divertir ; ça avait commencé dans leur super cuisine – car leur cuisine était super au milieu des bois (ouais je sais, d’abord le restaurant, puis la cuisine, je ne pense qu’a bouffer c’est ça ?)

« Midinette, j’ai un truc super bon à t’avouer, on va aller patiner ! »
Putain, au bout de cinq jours sous le ciel bleu, il était gonflé, l’amener s’amuser, non mais c’était dangereux, il voulait la tuer ou quoi ?

« T’es sûr mon chérie, t’as des problèmes d’équilibre (Ouais, il lui avait raconté sa « life » sur un coin d’oreiller, pas au milieu hein, non dans un coin !)
- Ben, Midi – c’était le surnom qu’il donnait à Midinette – tu vas m’apprendre ! » répondit le chevalier, car il avait réponse à tout !

Le chevalier Hubert débarqua tout fière dans la patinoire, il était venu de sa forêt avec son cheval Théranga, mais dés qu’il eu chaussé les patins, il fut moins fière : « Midinette, Midinette, arrête ! »
Elle était chiante, elle le poussait : « Mais s’il te plais, laisse moi aller à mon rythme ! »
Là, tout le peuple de la patinoire était forcé de constater que là, le héros, il avait un peu de mal, mais justement, avec tous les déséquilibre et tremblements qu’il ressentait en lui, c’était une performance !

Bon, on y retourne, « prenons la chaise d’handicapé et essayons de faire quelques mètres », se dit le chevalier Hubert. Y’en a qui riaient de lui, mais s’ils riaient, c’est qu’ils avaient eux un problème caché en eux. Le rire c’est une façon de délivrer son âme, mais aussi de se dissimuler. Le rire est une protection.

Par contre Et tous les enfants se sont mis à l’aider, c’était formidable.


3ème chapitre : Marcellin

« A quoi tu penses mon chérie ? dit Midinette.
- Les enfants de la patinoire, c’était touchant de les voir, c’est pas comme l’autre relou qui semblait se fiche de ma gueule.
- Il y a beaucoup de con, tu sais, bien que tu sois un héros, tu ne peux rien contre ça, c’est un virus qui se transmet, et les plus faible l’attrape. C’est comme Marcellin, tu sais Dj aux mains propre, j’en avait vraiment marre, je ne sais pas comment j’ai pu rester aussi longtemps avec ce mec, t’es arrivé au bon moment (Je rappelle aux auditeur qui n’auraient pas suivit l’épisode précédent, le chevalier Hubert a flaché lors d’une soirée sur la brune Midinette, et là on peut dire « enlever » des mains sales
De « Dj » aux mains propres, qu’était donc le Dj de la soirée, allias, on sait désormais qui se cache derrière ce pseudonyme, j’ai nommé Marcellin ! « Je veux divorcer de lui, dit Midinette, j’ai appelé mon avocate. »

Marcellin était le type un peu louche, mais bon, il baisait good. Il avait rencontré sa passion d’enchaîner les disques à l’âge de 14 ans ; un soir, sur le parking d’une boite, il était resté après la fermeture discuter avec le Dj de son métier, c’est là qu’il avait pris sa décision ; faire danser les gens sur leur idoles. Il s’était acheté par la suite les platines et tout le Bazard, et petit à petit il avait animé des soirées, et un soir, Midinette était là, devant lui, et sa spécialité secrète de tous les secrets de la terre, c’était de faire la cuisine ; le plat favori de Midinette était le … Devinez quoi ? Mais Marcellin détestait les petits poids carottes, et au bout de quelques mois de non-dit à la maison, la comédie de la guerre éclatat, et les enfants, ils en avaient deux, trinquèrent pour leur connerie, et furent séparé de leur père car il était violent avec toute la famille et leur envoyait des assiettes pleines de ces petites boules vertes dans la gueule.

Midinette, avec l’aide de son avocate, ne s’était pas laissé faire et avait obtenu la garde des enfants.


Chapitre 4 : Y’a plus de petit poids, c’est louche !

Finalement, Midinette, son histoire, ça lui avait donné de l’appétit, comme si elle voulait se venger de quelque chose, et avait finit son assiette, car tout nos gestes et actions veulent dire quelque chose, c’est de la psychanalyse, c’est bien connu !

Elle interpella alors le serveur, mais celui-ci lui indiqua qu’il n’y avait plus de petit poid ; Midinette monta sur ses grands chevaux : « Quoi, qu’est-ce que c’est que cette histoire, y’en a marre des histoires ! » Fallait pas la faire chier !!

Elle n’avait pas la langue dans sa poche et tint tête à ce serveur chelou qui lui rappelait quelque chose, il avait la tête d’un poisson avec une dent cassé. Mais pourquoi avait il une dent cassé me demanderez-vous, et vous aurez raison ! Pour quelle raison obscure il n’y avait plus de petit poids ? Il était quand même bizarre ce type ! Toujours est il que Midinette se leva et piqua une colère rouge – oui, elle était rouge de colère – et gueula comme quoi c’était un scandale, et qu’en plus le restau ça coûtait cher, que le chevalier recevait une maigre pension du monde mondial et que le serveur à la tête de poisson avec une dent cassé lui cassait son souvenir ; ça y ai, elle se souvenait de ce sombre individu : petite fille, toute rousse en robe avec des couettes (ouais, c’est quand elle avait grandit qu’elle s’était teinté en brune) Donc, dans sa cantine, à son école, c’était la plus heureuse quand elle lisait sur le menu « petit poids poulet », et après c’était partit, elle sautait à la corde, jouait avec ses copines, faisait des pâtés dans le bac à sable.

Le seul quetru qui ne la rendait pas heureuse, c’est qu’elle craignait son maître d’école ; personne ne savait pourquoi, il paraissait pourtant être le plus doux des hommes, mais dans sa tête, notre petite rousse avait des idées de révoltes …

Midinette et le serveur à la tête de poisson qui avait une dent cassé se fusillèrent du regard ; elle le reconnaissait bien, c’était lui son maître d’école, en effet, petite, sa tête lui faisait peur, et son secret à lui, en fait, c’était qu’il était jaloux de l’innocence de son élève, chaque fois qu’elle mangeait des petits poids, et en plus, avec sa tête, il était puceau, ce qui n’arrangeait rien à son humeur !


Chapitre 5 : Tout s’explique !

Le maître d’école reconvertit en serveur, mais il avait toujours cette fameuse tête de poisson à la dent cassé, se cassa, en fait, pris momentanément congé de nos deux protagonistes, en disant juste dans sa barbe – en fait c’est parc’qu’il avait une barbe qu’elle eu du mal à le reconnaître – Donc il dit : « Je vais voir ce que je peux faire », puis aussitôt, dès qu’il eu le dos tourné, le chevalier Hubert et Midinette se levèrent de table et se glissèrent dans la cuisine, derrière un pilier pour ne pas qu’on les voient ; il y avait là, comme une réunion de famille, le maître d’école – serveur à la tête de poisson qui avait une dent cassé, et Marcellin, qui complotaient ; que faisait-il là celui là ?

Notre serveur, ce vilain, avait mentit. Ils étaient tous deux en train de manger une assiette : « c’est de la bonne, disait le serveur. Je l’ai reconnu tout de suite cette petite conne, elle va payer !
- Oh attention, on nous observe ! fit remarqué Marcellin.

Il avait vu Midinette et se mis à la pourchasser, ainsi que le chevalier, dans tout le restaurant. Pendant que Midinette occupait Marcellin et l’autre, venu à la rescousse, le chevalier Hubert fit diversion et alla dans la cuisine, et découvrit un vieux qui ouvrait un placard ; Qui avait-il dans ce placard ?


Chapitre 6 : Le placard

Le vieux était en train d’enfourner un tas de petit poids dans un sac, puis deux, puis trois, c’était louche et ils avaient faim.

Le chevalier Hubert, discret, se retourna vers le lecteur, donc vers vous, et fit « chut » en mettant son doigt sur ses lèvres, et, à pas de velours, arriva derrière le vieux, et, avec son indexe et son majeur fit : « haut les mains ! » car c’était un grand joueur, et le vieux s’arrêta net dans son activité et mis les mains au ciel : d’un geste net, le chevalier Hubert le retourna ; ils se fusillèrent du regard : « t’en avait pas assez de t’être moqué de moi à la patinoire, il fallait que tu prives ma copine de petit poids et me fasse chier encore une fois ! dit le chevalier.
- sale puceau va, répliqua le vieux.
- Sûrement moins que toi ! Et il lui donna un gnon. Le vieux s’écroula tendit que Marcellin et le serveur arrivèrent en courant, poursuivit par Midinette, et se prirent les pieds dans le vieux, assommé.

En fait le vieux, qui se moquait du chevalier, Marcellin, qui ne supportait plus les petits poids de Midinette, et le serveur, ancien maître de Midi et jalouse d’elle, s’adonnait à voler les petits poids de leur patron et à les mettre dans un coffre, puis les petits poids partaient pour une multinationale, et ils empochaient la recette.

Le lendemain le chevalier Hubert et Midi étaient en première page du journal et titrait : « notre héros national résous encore une affaire ; trois malfras qui travaillaient dans le restaurant bien connu de la ville, sous les verrou ».

Le patron – un peu candide il est vrai, pour ne pas avoir découvert la supercherie – teint personnellement à remercier le chevalier en l’invitant, lui et Midinette, à un dîner d’honneur auquel participait les personnalités judiciaires les plus éminentes de la ville : Au menu « petit poids carottes et poulet », tout ce qu’aimait Midinette depuis sa tendre enfance, tendit que nos vilains escros qui les avait pris pour bouc émissaire, à l’école et à la patinoire, croupissaient dans leur pauv’ cellule en mangeant de la pauv’ pizza froide.


Janvier, début fevrier 2007, samedi 3, dans un bar d’Aubervilliers.

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